











Comme l’explique Anne Bacus dans L’autorité, pourquoi, comment, « le ‘non’ est un petit mot puissant qui donne de bons résultats à deux conditions : qu’il ait vraiment du sens et qu’on n’en abuse pas ».
Un ‘non’ ferme. Docteur en psychologie, Anne Bacus explique ainsi qu’en pratique, votre ‘non’ ne doit pas être « élastique, ni contournable. (…) Si vous dites non à votre enfant, qu’il continue malgré tout et que vous n’intervenez pas, vous perdez de votre pouvoir de conviction ». Il apprend que ‘non’ veut juste dire ‘je ne suis pas d’accord mais pas au point de t’empêcher de faire ce que tu fais’ ». En d’autres termes, le ‘non’ doit être ferme.
Une petite liste ? Comme il ne faut pas revenir sur un non, il convient au préalable de bien réfléchir avant de prononcer ces trois petites lettres. N’hésitez pas à vous faire une petite liste de ce que vous devez interdire : entre les comportements dangereux (se pencher à la fenêtre…), ceux que vous jugez intolérables (cracher, frapper…) ou encore les interdits « de confort » comme le fait d’écrire sur les murs…
« Même s’il est empêché dans ce qu’il voulait faire, l’enfant sent qu’il est compris et estimé », conclut Anne Bacus. « A tout âge, il a besoin d’être rassuré sur le fait que, si ses parents n’aiment pas l’acte, ils l’aiment lui ».
L’autorité parentale est l’objet de nombreux ouvrages actuellement en librairie. Outre celui d’Anne Bacus, citons également, Se faire obéir sans crier de Barbara Unell et Jerry Wyckoff (aux Editions Marabout), Les caprices d’Eileen Hayes (chez Soline Editions) et encore Je t’aime donc je ne cèderai pas d’Etty Byzin qui vient de paraître chez Albin Michel. L’autorité, pourquoi, comment, par Anne Bacus aux Editions Marabout, 286 pages et 8,00 euros.
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