DMLA : tout faire pour éviter la cécité

07 janvier 2013

Près d’un million de patients souffrent de DMLA en France. ©Phovoir

Près de 3 millions de Français souffrent de dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA). C’est la première cause de cécité chez les plus de 50 ans. Or de nouveaux traitements issus de la recherche en biotechnologie  permettent à la fois d’éviter l’entrée dans la cécité, et d’améliorer l’acuité visuelle des patients.

Il existe deux types de DMLA. Sa forme sèche est provoquée  par une détérioration des cellules sensibles à la lumière situées dans la macula. Elle évolue lentement, et  provoque une perte progressive de la vision centrale. La DMLA humide pour sa part, est due à la prolifération de nouveaux vaisseaux sanguins anormaux qui se développent au-dessous ou dans la rétine.  Résultat, le patient souffre de saignements et présente des œdèmes de la rétine.  En quelques mois, la DMLA humide peut entraîner  une perte irréversible de la vue. En effet, elle évolue de manière plus agressive, plus rapide, avec des séquelles plus graves.

De nouveaux traitements

L’un des mécanismes contribuant à cette forme de DMLA repose sur le facteur de croissance de l’endothélium vasculaire (VEGF). Ce dernier favorise la formation de nouveaux vaisseaux sanguins anormaux. Aujourd’hui, il existe des traitements qui permettent justement d’inhiber  les VEGF (Vascular Endothelial Growth Factor). Ils bloquent en effet la prolifération de nouveaux vaisseaux sanguins, responsables des symptômes de la maladie.

Dans la famille des anti-VEGF, une nouvelle molécule d’ores et déjà autorisée aux Etats-Unis par la Food and Drug Administration, vient de recevoir son autorisation de marché en Europe. L’aflibercept ou VEGF-Trap Eye a fait l’objet de deux études de phase III. Elles ont permis de mettre en évidence le profil favorable d’efficacité et de tolérance. Avec ce nouveau traitement, les patients n’auraient besoin que d’une seule visite et injection tous les deux mois au cours de la première année de traitement.

Ecrit par : Emmanuel Ducreuzet – Edité par : David Picot

  • Source : Journal of Experimental Medicine, 11 avril 2011 – Association DMLA, Rétina France, sites consultés le 13 juin 2012

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