Dormez, je le veux…

28 janvier 2004

Vous consoliderez votre mémoire ! A partir d’une étude sur… le rat, des Américains confirment le rôle du sommeil dans la mémorisation. Ainsi apprenons-nous que les phases de sommeil lent et paradoxal lui seraient toutes deux propices.

Le Pr Sidarta Ribeiro et son équipe, de la Duke University, ont testé l’activité cérébrale de rats après leur avoir « présenté » quatre objets nouveaux. Il y avait là une balle de golf, une lime à ongles, un morceau de bois piqué d’épingles et… un distributeur de sucreries ! Pourquoi choisir le rat ? Parce que cet animal est doté d’une intelligence remarquable, et qu’il est l’un des rares par exemple – avec l’homme et le singe… – à savoir créer des outils destinés à remplir des fonctions spécifiques.

Après avoir mis les rats en présence de ces différents objets, ils ont observé leur comportement. Et noté l’existence de signaux dans quatre parties différentes du cerveau, toutes impliquées dans l’acquisition et la mémorisation de données, et dans le traitement d’informations sensorielles. Cette activité cérébrale serait encore plus importante au cours des phases de sommeil lent et paradoxal.

En conclusion, les auteurs insistent sur le fait que « le cerveau ne doit pas être perçu comme une mosaïque dont chaque élément aurait une tâche précise et isolée. L’ensemble de la structure cérébrale participe au processus de mémorisation. Pas seulement l’hippocampe ou le cortex ».

  • Source : Public Library of Science, 19 janvier 2004

Aller à la barre d’outils