Dormir ou conduire, il faut vraiment choisir…

09 janvier 2002

Savez-vous que les pathologies du sommeil sont une contre-indication à la conduite d’un véhicule ?
Les apnées du sommeil (SAS), l’hypersomnie, la narcolepsie figurent en effet sur le fameux arrêté du 7 mai 1997. Celui-là même qui fixe la liste des « incapacités physiques incompatibles avec l’obtention ou le maintien du permis de conduire ».

Sur la route, les malades qui souffrent de l’une de ces maladies sont en réel danger. Pour eux-mêmes et… les autres usagers de la rue ou de la route. L’association nationale pour le traitement à domicile de l’insuffisance respiratoire (Antadir), fait ainsi référence à plusieurs études qui ont mis en lumière la gravité de ce phénomène. Le risque d’accident serait par exemple multiplié par un coefficient allant jusqu’à 7 chez les malades souffrant de narcolepsie ou encore de SAS !

Quelle attitude le médecin doit-il adopter ? D’après l’Antadir, il doit informer le patient somnolent. Non seulement des risques auxquels il s’expose, mais également sur la législation en vigueur. Et comme le rappelait récemment l’Ordre des médecins, « ces éléments doivent figurer sur le dossier médical du patient ». Ce qui dégage la responsabilité du médecin en cas d’accident et… engage celle du patient !

  • Source : CERIN, décembre 2001

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