











Phovoir/shutterstock.com
Tout le monde semble d’accord sur un point, y compris les scientifiques : les hommes ne peuvent pas résister aux bras de Morphée après un orgasme. Faut-il pour autant en déduire que le sexe est le meilleur des remèdes à l’insomnie ?
Au cours de l’acte sexuel, l’hypothalamus et le système limbique inondent l’organisme d’endorphines, des hormones à l’effet euphorisant et apaisant semblable à celui procuré par la consommation d’opium. Un phénomène encore amplifié quand tout cela se conclut par un orgasme. En théorie, le relâchement musculaire et la plénitude mentale qui s’ensuivent ne peuvent que favoriser l’endormissement des partenaires et leur assurer un sommeil paisible.
Dans la pratique, ce n’est pas forcément si évident. En tout cas, la seule publication parue sur le sujet ne permet pas de l’affirmer. En 2006, une étude incluant 10 volontaires, hommes et femmes, a montré que la masturbation, accompagnée ou non d’un orgasme, ne diminuait pas le temps d’endormissement et ne modifiait pas le sommeil.
D’autres paramètres en jeu
Verdict ? Comme toujours en matière de sexe comme de sommeil, tout est affaire de personnes et de moments. Certes, selon la légende, les hommes tombent comme des bûches tandis que les femmes se lovent contre eux dans l’attente de mots doux. Mais certain(e)s ne penseront qu’à une chose : allumer une cigarette. D’autres auront tant de soucis en tête que ceux-ci reviendront parasiter leurs pensées et les empêcher de fermer l’œil. D’autres encore, insatisfaits par ce moment d’intimité, auront toutes les peines du monde pour s’endormir apaisés !
Source : Blog du réseau Morphée et site de l’Inserm consultés le 15 septembre 2017
Ecrit par : Aurélia Dubuc – Edité par : Emmanuel Ducreuzet
Recevez chaque jour par e-mail les dernières actualités santé.
Ce site utilise des cookies afin que nous puissions vous offrir la meilleure expérience utilisateur possible. Les informations sur les cookies sont stockées dans votre navigateur et remplissent des fonctions telles que vous reconnaître lorsque vous revenez sur notre site Web et aider notre équipe à comprendre quelles sections du site Web vous trouvez les plus intéressantes et utiles.
Plus d'informations sur notre politique de cookies sur nos CGU.
Ce site utilise Google Analytics pour collecter des informations anonymes telles que le nombre de visiteurs sur le site et les pages les plus populaires.
Si vous désactivez ce cookie, nous ne pourrons pas enregistrer vos préférences. Cela signifie que chaque fois que vous visitez ce site, vous devrez activer ou désactiver à nouveau les cookies.