











Accueil » Santé Publique » Droits / Devoirs du patient » Dossiers médicaux en ligne : Microsoft et Google entrent dans la danse
Mettre son dossier médical en ligne, c’est désormais possible. Après Microsoft HealthVault en octobre dernier, Google vient de lancer sa plate-forme santé sur Internet, Google Health. Coup de projecteur sur ces deux services concurrents… à l’heure où le « DMP à la française » est au point mort.
HealthVault et Google Health permettent aux internautes de stocker gratuitement et de partager -avec leur médecin traitant ou un service hospitalier…- leurs données médicales. Résultats d’analyses, rapports d’intervention, séjours en hôpital, ordonnances, traitements suivis… le patient décide seul des données qu’il souhaite mettre en ligne. Et surtout, des personnes avec qui il est prêt à partager ces informations.
Christian Saout, vice-Président du Collectif Inter-associatif sur la Santé (CISS) est plus que sceptique devant ces évolutions. « Nos principaux motifs d’inquiétude concernent le niveau de sécurité des données, dont nous savons très peu de choses. Mais aussi l’usage ou plutôt le mésusage qui peut être fait de ces données privées. D’autant qu’il n’existe pas de véritables sanctions pénales dans ce domaine. Voilà pourquoi, il conviendrait de mettre sur pied un traité international de protection des données ».
En France, un DMP facultatif ?
Ces deux services -en anglais uniquement- sont déployés alors que le projet français de dossier médical personnel est en passe d’être à nouveau relancé. C’est en tout cas le but de la mission Gagneux, qui vient de remettre son rapport à la ministre en charge de la Santé.
Les autorités françaises s’inspireront-elles des plates-formes de Microsoft ou de Google ? Pour Christian Saout, « il est difficile de le savoir. Des dossiers médicaux partagés existent déjà dans d’autres pays. La France aurait aussi pu acheter une solution clé en main à l’étranger. Mais non, nous avons préféré en construire une de A à Z. »
Résultat, le DMP pourrait voir le jour d’ici… une dizaine d’années. Ce n’est pas un délai fantaisiste. C’est celui qu’avancent les spécialistes de la question. Sera-t-il également facultatif comme le préconise le rapport Gagneux ? A Roselyne Bachelot-Narquin de trancher.
Source : Microsoft Healthvault - Google Health – Interview de Christian Saout (CISS), Rapport Gagneux
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