Du ménage dans les salles de radio

16 juin 1999

Comment se peut-il que pour un même examen radiologique pratiqué dans le même service, deux malades fassent l’objet d’un niveau d’irradiation très variable? A première vue, c’est difficile à expliquer. Mais cette information figure bel et bien au nombre des conclusions du Rapport relatif à la radioprotection des patients, remis à Martine Aubry et Bernard Kouchner. La corpulence d’un malade peut justifier des doses plus importantes de rayons pour obtenir une image. En revanche, ces différences ne sauraient justifier « les importantes variations des doses délivrées pour des examens similaires (…) parfois dans un même service ». Le rapport demandé par les ministres relève du souci de ne pas faire subir au public des irradiations injustifiées. Il faut espérer que les récents démêlés des radiologues avec le gouvernement – souvenez-vous des baisses autoritaires de tarifs décidées ces derniers mois par Martine Aubry… – soient totalement étrangers à cette préoccupation. En tout état de cause, les malades auront tout à gagner d’une plus grande homogénéité dans le recours au radiodiagnostic. Quant au contribuable, puisque « le nombre d’actes de radiologie pratiqués en France est en augmentation constante (8% d’augmentation par an) », il se réjouira également de cette vigilance.

  • Source : Eurosurveillance Vol. 3, n°7, juillet 1998, pp. 71-82.

Destination Santé
Résumé de la politique de confidentialité

Ce site utilise des cookies afin que nous puissions vous offrir la meilleure expérience utilisateur possible. Les informations sur les cookies sont stockées dans votre navigateur et remplissent des fonctions telles que vous reconnaître lorsque vous revenez sur notre site Web et aider notre équipe à comprendre quelles sections du site Web vous trouvez les plus intéressantes et utiles.

Plus d'informations sur notre politique de cookies sur nos CGU.

Aller à la barre d’outils