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Notre capital osseux se construit durant notre croissance, avec un pic dit de « masse osseuse » atteint vers 15-16 ans chez les filles. Et 17-18 ans, chez les garçons. Cette masse osseuse tend ensuite à se stabiliser jusqu’à 30-35 ans, avant de décliner.
Déterminé selon notre patrimoine génétique et de multiples facteurs hormonaux, nutritionnels et environnementaux, ce capital osseux se construit aussi grâce à l’activité physique. En effet, lors d’un exercice, les os sont soumis à des contraintes. En pratique, « les muscles qui se contractent pour mobiliser notre corps ‘tirent’ sur leurs attaches osseuses », explique l’Assistance publique – Hôpitaux de Paris (AP-HP), dans un livret pratique consacré à l’ostéoporose. Et d’illustrer : « Les os qui sont sollicités se renforcent ‘à la demande’. Ainsi la course à pied renforce les jambes et la colonne vertébrale, c’est-à-dire les os ‘porteurs’. Chez les joueurs de tennis, les efforts pour tenir la raquette renforcent les os de l’avant-bras du même côté et ceux-ci deviennent plus denses que du côté opposé. Tant que l’on fait de l’exercice, l’activité des cellules osseuses entretient la solidité de l’os mais, avec la sédentarité, l’os s’appauvrit ».
Résultat, les adultes qui pratiquent une activité physique de façon régulière bénéficieront d’une densité osseuse plus importante que les sédentaires. Elle constituera aussi un rempart lorsque la perte osseuse s’accélèrera avec l’âge et un risque d’ostéoporose plus pressant.
Faut-il opter pour des sports « en charge », c’est-à-dire les activités qui nous obligent à porter notre corps, telles que la marche ou la course ? Ce qui compte, c’est d’abord de choisir des disciplines qui vous plaisent. Sur le plan technique, l’AP-HP préconise « des activités qui demandent au squelette de résister à des contraintes plus importantes que d’habitude sans être excessives. La marche est moins efficace que la course à pied ou les activités qui demandent de sauter. À l’inverse, des activités comme la musculation peuvent renforcer une partie localisée du squelette à condition d’effectuer des contractions musculaires importantes ». Enfin, chez le senior, si des disciplines comme la gymnastique douce ou le yoga ne sont pas les plus adaptées pour prévenir l’ostéoporose, elles présentent l’avantage de renforcer de diminuer le risque de chute. Donc de fracture.
Source : L’Ostéoporose en 100 questions, AP-HP – Activités physiques et santé. Du Dr Patrick Laure. Ellipses éditeur
Ecrit par : David Picot – Edité par : Vincent Roche
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