











« Et la première d’entre elles, même si elle semble logique, est de savoir nager » insiste le Dr Brice Pereyre, médecin du sport et urgentiste dans les Pyrénées Atlantiques. « Ce n’est pas parce qu’on est sur une planche qu’on peut aller dans les vagues en toute sécurité… » Si votre enfant (ou même vous) est intéressé par le bodyboard, prenez le temps de vous rapprocher d’une école de surf, au moins pour les premières sessions. Vous y trouverez des conseils précieux sur la sécurité, vous apprendrez à connaître les vagues et leurs mécanismes…
Des zones de pratique encadrées. Dès lors que, équipé de vos palmes, vous serez sur le bodyboard, vous ne serez plus considéré comme un baigneur. Vous devrez donc pratiquer hors des zones de baignade. C’est le seul moyen d’éviter les collisions avec des nageurs.
Ne vous surestimez pas. Privilégiez la marée basse et évitez les « shore break », ces grosses vagues qui viennent se briser près du rivage. Il est nécessaire de porter un casque mais déplore Brice Pereyre, « tout commele surf, le bodyboard est associé à une image de liberté où le casque a peu de place… » Et pourtant, les risques sont réels.
Selon le Dr Pereyre en effet, « les lésions rachidiennes paraissent plus fréquentes qu’en surf ». Outre la noyade, les traumatismes les plus fréquents chez le bodyboarders sont les plaies, les contusions et les entorses. Contrairement au surf où la planche (celle du pratiquant ou celle d’un autre) est à l’origine de 8 traumatismes sur 10, le bodyboard ne serait en cause « que » dans 21% des accidents. Et pratiquement une fois sur deux, les pratiquants se blessent par contact avec les fonds marins. Ouille !
Source : Interview du Dr Brice Pereyre, 17 août 2010 ; www.surf-prevention.com, consulté le 16 août 2010
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