Ecole : soyez à l’écoute de votre enfant
07 octobre 2015
Après la rentrée, suivez l’état de santé de vos enfants. ©Phovoir
Maux de tête ou de ventre, difficultés à l’endormissement, agitation, troubles de la vue : voici quelques manifestations classiques de l’angoisse de votre enfant dans le mois qui suit la rentrée scolaire. De petits tracas que vous ne devez pas négliger.
Observer et Ecouter
Vous avez suivi le check-up santé de la pré-rentrée : les vaccins, la visite chez le pédiatre, l’ophtalmologue, le dentiste, les certificats médicaux pour les activités extra-scolaires et même le choix du cartable pour préserver son dos. Cependant, vous percevez un changement d’attitude chez votre enfant.
La rentrée scolaire est une source d’angoisses. Et votre enfant n’est peut-être pas capable de verbaliser son mal-être ou ce qui le gène. Votre meilleur atout, engager un dialogue simple et enthousiaste avec lui (ne pas transférer vos inquiétudes). Amenez-le à vous raconter sa journée à l’école. Posez des questions qui montrent votre intérêt (instituteur, travail, activité, sociabilité dans la cour de récréation). Informé, vous pourrez agir. Rassuré, votre enfant s’acclimatera mieux à son nouvel environnement et à son nouveau rythme.
Ritualiser la journée
Mettre en place des repères pour l’accompagner est une bonne initiative. Commencez par le petit-déjeuner, nécessaire pour lui apporter énergie et équilibre nutritionnel et, en parallèle, le moment du goûter. Ces instants doivent être des moments de relâchement complet. On évite de parler du cartable prêt ou pas le matin et des devoirs à faire pour le soir. Positivez le départ pour l’école. Voir ses parents confiants insuffle la même confiance chez l’enfant.
Dès que vous êtes en possession de son emploi du temps, organisez le déroulé des devoirs sur la semaine. Lissez sa charge de travail est essentiel, tout autant qu’équilibrer les temps de concentration et les moments de loisir et de défoulement. Après 8 heures passées au sein de l’établissement scolaire, un sas de décompression est salvateur.
Enfin, ritualisez le coucher pour favoriser un endormissement rapide, un sommeil régulier et suffisant. Si vous constatez que les symptômes persistent, demandez un entretien avec l’instituteur. Votre échange sera dans le meilleur intérêt du bien-être de votre enfant à la maison et à l’école.
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Source : INPES http://www.inpes.sante.fr, site consultés le 24 septembre 2015 - Académie nationale de Médecine http://www.academie-medecine.fr, site consulté le 24 septembre 2015 - Institut national du Sommeil et de la Vigilance http://www.institut-sommeil-vigilance.org, site consulté le 24 septembre 2015
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Ecrit par : Valérie Laurent – Edité par : Emmanuel Ducreuzet