En Afrique l’eau douce, c’est un piège

13 mars 2008

En 2007, le Réseau européen de surveillance des maladies infectieuses a rapporté 88 cas importés de schistosomiase. Principalement par des voyageurs en provenance du Mali, du Sénégal, du Ghana, de la République démocratique du Congo et de l’Ouganda.

La moitié revenait d’un séjour touristique, tandis qu’un tiers était parti pour une mission humanitaire. La schistosomiase, autrement appelée bilharziose, est une maladie parasitaire endémique dans 76 pays. Les principales formes humaines en sont dues à cinq espèces de parasites appelés schistosomes. Ces derniers pénètrent l’organisme en cas de contact avec une eau douce de surface. C’est donc au cours d’une baignade que les touristes contractent la maladie.

D’où l’importance de ne jamais se baigner dans les eaux douces ! Ni même de s’y tremper les pieds pour marcher, par exemple. Soyez particulièrement vigilants. Et ceci d’autant plus que selon une équipe américaine, l’espèce schistosomiasis japonica serait de 7 à 46 fois plus présente sur la surface du globe que ce que les spécialistes pensaient.

Les signes de l’infection sont des éruptions ou des démangeaisons cutanées. Deux mois après l’infection, de la fièvre, des frissons, une toux et des douleurs musculaires peuvent apparaître alors que les parasites atteignent leur maturité. Non traitée, la maladie peut entraîner l’apparition de sang dans les urines et les selles, des maladies hépatiques, rénales et vésicales.

  • Source : Eurosurveillance, Vol. 13, février 2008 – Brown University, 4 mars 2008

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