En Italie, la santé de l’enfant est en crise

“Si l’Italie du Sud était un pays indépendant, il serait le plus pauvre d’Europe” affirment deux chercheurs italiens. Et ils ne s’arrêtent pas à ce constat. Cette situation aurait en effet des répercussions désastreuses sur la santé des enfants.

“L’important taux de pauvreté dans le sud du pays est l’une des raisons qui expliquent ces différences avec le Nord dans les domaines sanitaire et social” analysent Maurizio Bonati et Rita Campi du Mario Negri Institute of Pharmacological Research de Milan.

“Les enfants du Sud bénéficient d’un moins bon accès aux prestations de médecine préventive” poursuivent-ils. Un exemple ? En Toscane, le taux de vaccination ROR s’élève à 89,6% contre seulement 54,9% en Calabre. Quant à la mortalité néonatale, elle est quatre fois plus fréquente dans le Sud que dans le Nord !

“Si l’on regarde la majorité des autres pays européens, l’approche italienne des soins infantiles n’est pas encourageante. Des programmes de santé publique ciblés sur cette population doivent impérativement être mis en oeuvre.“.

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  Source : PloS Medicine, août 2005