











D’après une étude française conduite par l’INSERM, l’aide médicale à la procréation (AMP) ne peut pallier totalement la baisse naturelle de la fertilité féminine avec l’âge. Un constat essentiellement valable pour les plus de 35 ans.
Henri Leridon dirige l’Unité INSERM-INED 569 Epidémiologie, démographie et sciences sociales : santé reproductive au CHU de Kremlin-Bicêtre. Avec son équipe, il montre que trois femmes sur quatre de 30 ans, qui souhaitent avoir un enfant, y parviennent dans l’année qui suit. A 35 ans elles ne sont plus que deux sur trois et… 44% à 40 ans.
En France, le temps moyen qui s’écoule avant que les couples accèdent à une technique d’AMP est de 4 ans. A l’aide d’un modèle de simulation complexe, Leridon a comparé les taux de naissances obtenus, en fonction de l’âge au début du projet de maternité (30, 35 ou 40 ans), ainsi que le taux de réussite en cas de recours à l’AMP.
D’après les résultats de ce travail, il apparaît que sur 100 femmes qui tentent d’être enceintes :
D’après l’auteur, “ces résultats pourraient être plus favorables entre 35 et 40 ans, si les femmes étaient orientées plus rapidement vers l’AMP. Conclusion, si vous avez 35 ans ou plus ‘soyez impatientes’. Vos capacités reproductives sont encore significatives, mais en cas d’échec l’AMP ne pourra totalement compenser les possibilités “perdues” au cours des années précédentes“.
Source : INSERM, 17 juin 2004
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