En Somalie, après la guerre la maladie

08 novembre 2007

La Somalie connaît une « augmentation dramatique » du nombre de cas de leishmaniose, cette zoonose transmise par des piqûres d’insectes. En 12 mois, le seul centre de soins de Bakool dans le sud du pays, a vu les admissions pour leishmaniose passer de 140 à 980. Soit une augmentation de… 600%.

Encore ne s’agirait-il que de la partie immergée de l’iceberg. « Il n’existe aucune veille épidémiologique » précise en effet Marie-Eve Raguenaud du Département médical de Médecins sans Frontières Belgique. « Notre expérience sur le terrain pousse à croire que les cas de leishmaniose sont sous-déclarés ».

Quoi qu’il en soit, il s’agit d’une véritable épée de Damoclès pour les populations locales, qui vivent dans un pays dont les infrastructures sanitaires sont dévastées par plus de 15 années de guerre civile. Car faute de traitement adéquat, la leishmaniose viscérale -une des trois formes cliniques de la maladie- qui sévit en Somalie affiche un taux de létalité proche de 100%… La situation est d’autant plus dramatique que le pays se démène déjà avec une tuberculose endémique, et une malnutrition aggravée par la grande sécheresse de 2005-2006.

  • Source : Médecins sans Frontières Belgique, 30 octobre 2007

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