Endométriose, une semaine pour informer

07 mars 2016

Du 7 au 13 mars se tient la 12e édition de la semaine européenne de prévention et d’information sur l’endométriose. Cette maladie chronique, qui touche pourtant 1 femme sur 10, en âge de procréer reste encore méconnue. Ce rendez-vous annuel est l’occasion d’en parler et de lever les tabous qui l’entourent.

Tables rondes, conférences, marches… la semaine européenne de prévention et d’information sur l’endométriose se déroule partout en France. Organisée par l’Association EndoFrance, elle a pour but de donner des clés sur cette maladie trop peu connue. Diagnostic, prise en charge de la douleur, traitements et chirurgie… Autant de thèmes abordés dont vous pouvez trouver le détail en cliquant ici.

Des cellules d’endomètre indisciplinées

L’endomètre est le tissu qui tapisse l’utérus. Sous l’effet des hormones (œstrogènes), au cours du cycle, il s’épaissit en vue d’une potentielle grossesse, et s’il n’y a pas fécondation, il se désagrège et saigne. Ce sont les règles. Chez la patiente, des cellules vont remonter et migrer via les trompes.

Le tissu semblable au tissu endométrial qui se développe hors de l’utérus provoque alors des lésions, des adhérences et des kystes ovariens, (endométriomes) dans les organes colonisés. Cette colonisation, si elle cible principalement les organes génitaux et le péritoine, risque de s’étendre au système digestif et aux poumons.

Un impact important sur la vie

La plupart des femmes atteintes sévèrement par cette maladie en souffrent depuis de longues années avant d’être diagnostiquées. Encore aujourd’hui, en effet, l’endométriose est diagnostiquée par hasard, avec un retard moyen de cinq années, durant lesquelles la maladie a eu le temps de causer des dommages notables à différents organes.

  • Source : Association EndoFrance, mars 2016

  • Ecrit par : Dominique Salomon - Edité par : Emmanuel Ducreuzet

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