Entorse de la cheville : pourquoi ne faut-il pas la banaliser ?

22 mai 2025

Une entorse de la cheville n'est jamais anodine. Souvent banalisée, cette blessure peut pourtant entraîner des complications à long terme si elle n'est pas correctement prise en charge. La Haute Autorité de santé (HAS) émet des recommandations claires pour éviter les récidives et l'instabilité chronique de l’articulation.

Une entorse survient généralement après une torsion du pied lors d’une chute, d’un faux pas ou d’un déséquilibre. Elle se caractérise par l’étirement excessif ou la rupture partielle ou totale d’au moins un ligament, le plus souvent le « ligament collatéral latéral » situé sous le renflement osseux externe de la cheville.

Cette blessure ne doit pas être négligée. Sans traitement approprié, elle peut entraîner des complications sérieuses :

  • entorses à répétition ;
  • instabilité chronique de la cheville ;
  • arthrose précoce.

Seulement, comment savoir s’il s’agit d’une entorse ou bien d’une simple douleur engendrée par un faux pas ?

La Haute Autorité de Santé (HAS) recommande de consulter un professionnel de santé si, après vous être tordu la cheville, vous constatez au moins l’un de ces signes :

  • une douleur qui vous empêche de poursuivre votre activité (marche, course…) ;
  • un gonflement dans les 24 heures suivant l’incident ;
  • une difficulté persistante à marcher ou à vous appuyer sur la cheville.

Une prise en charge rapide est essentielle

Idéalement, il est préconisé de faire évaluer votre cheville dans les 24 heures suivant le traumatisme. Cette première évaluation est cruciale pour écarter la présence d’une fracture, recommander d’éventuels examens complémentaires comme une radiographie, et commencer rapidement le traitement adapté.

La rééducation, clé du rétablissement

Si une entorse est diagnostiquée, la rééducation doit débuter le plus tôt possible, parfois immédiatement après le traumatisme. Ce processus est personnalisé en fonction de la gravité de l’entorse ou encore de votre état de santé général.

La HAS insiste sur l’importance d’une rééducation « active ». Comprenez par là qu’il est préférable que vous réalisiez des exercices activement. Dans le respect de la douleur, bien entendu.

  • Source : HAS

  • Ecrit par : Vincent Roche – Edité par : Emmanuel Ducreuzet

Destination Santé
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