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© pathdoc/shutterstock.com
Une pandémie d’un nouveau virus, le réchauffement climatique, la guerre en Ukraine… Les informations transmises par les médias sont jalonnées de mauvaises nouvelles, qui peuvent facilement nous submerger. Provoquant des accès de stress ou encore des angoisses. Rien d’étonnant. Mais ce que l’on sait moins, c’est que ces news pourraient bien expliquer certaines de nos insomnies.
En effet, selon une enquête nationale menée par The Ohio State University Wexner Medical Center, de nombreux Américains souffrent de troubles du sommeil en raison des préoccupations causées par ces mauvaises nouvelles venues du monde.
En cause, l’association entre une exposition tardive aux écrans et la consultation des infos. En effet, les écrans en eux-mêmes, qui exposent à la lumière bleue et empêchent la production de mélatonine, sont déjà identifiés comme un frein à l’endormissement. Associés à cela les sujets consultés sur ces écrans – des mauvaises nouvelles, et il n’en faut pas plus pour produire un « stress (qui) augmente le rythme cardiaque, la pression artérielle, trouble la digestion et tend les muscles. Et empêche donc de nous endormir », décrivent les auteurs de l’enquête.
Les difficultés d’endormissement ne sont donc pas surprenantes au vu des résultats de l’enquête : « près de la moitié des Américains consultent leur smartphone juste avant d’aller au lit, et 37% s’endorment devant la télévision ». Et la tendance n’est pas à l’amélioration puisque, selon le Dr Aneesa Das, autrice de ce travail, « le Ohio State Wexner Medical Center a constaté une hausse de 29% des signalements d’insomnies entre 2018 et 2021 ».
Si s’informer sur l’état du monde est légitime, il est aussi primordial de réussir à bien dormir. Pour sa santé physique et mentale. C’est pourquoi il vaut mieux consulter les informations durant la journée et éviter de s’exposer aux (mauvaises) nouvelles sur écran le soir. Tout en y associant quelques mesures simples pour améliorer son sommeil :
Si vous souffrez de troubles du sommeil et/ou d’anxiété, n’hésitez pas à consulter votre médecin.
Source : Ohio State University Wexner Medical Center
Ecrit par : Dominique Salomon - Edité par : Vincent Roche
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