Epilation du maillot : mission bikini !
15 juin 2015
Une quinzaine de jours doit séparer deux épilations du maillot. ©Phovoir
Classique, brésilien ou intégral, chacune a ses petites habitudes côté maillot. Pratiqué seule ou chez une esthéticienne, ce geste beauté est incontournable à l’approche de l’été. Quelle forme choisir ? Comment éviter les légers désagréments que sont les rougeurs et les démangeaisons ?
Epilation de rigueur ou culture du poil assumé, chacune fait ce qui lui plaît. Pour celles qui n’envisagent pas d’enfiler leur maillot de bain sans être épilées de près, voici quelques conseils :
- Classique. Il s’agit ni plus ni moins que d’ôter les poils sur le pourtour pubien. Une épilation simple à réaliser ;
- Brésilien, champion de l’échancré. Un fin pourtour est dessiné sur la partie haute du pubis, la plupart du temps les lèvres ne sont pas épilées ;
- Le string… dit ticket de métro. Cette méthode consiste à ne conserver qu’une fine bande sur la partie haute du pubis ;
- Intégrale. Soit le résultat « zéro poil », la technique préférée des jeunes selon le Journal Sexual of Médicine.
Petit astuce pour le ticket de métro et l’intégral, évitez de porter des sous-vêtements synthétiques pour limiter les frottements et la sudation.
Beauté… et soins !Une fois la forme choisie, voici quelques rappels pour respecter l’une des zones cutanées les plus sensibles de votre corps. Avant toute épilation, appliquez un gommage pour éliminer les peaux mortes et favoriser l’oxygénation de l’épiderme. Exit les poils incarnés et les petits boutons rouges. N’utilisez jamais de produits spécifiques à l’épilation des jambes ou des aisselles pour limiter le risque d’irritation ou d’allergie. Côté matériel :
- Privilégiez les cires au rasoir. Irritant pour le derme, le rasoir n’enlève les poils qu’en surface. En plus de pousser plus rapidement (une semaine environ), ces derniers sont souvent plus drus. En revanche, la cire arrache le follicule en entier. Le cycle de repousse est ralentit (un mois peut s’écouler entre deux épilations), et les poils deviennent plus fins ;
- Pensez à l’épilateur électrique. Si vous avez les poils courts, l’épilateur sera tout aussi efficace que la cire. En revanche si votre dernière épilation remonte à plusieurs semaines, l’épilateur risque de couper le poil, le résultat sera alors proche de celui obtenu avec un rasoir ;
- L’option crèmes dépilatoires… si vous êtes sensibles. Plus douce pour la peau, l’application de crème est indolore. La repousse du poil se situe à mi-chemin entre le rasoir et la cire, deux à trois semaines en moyenne. En fin de séance, pensez au lait post-épilatoire pour hydrater le derme en profondeur et atténuer les rougeurs.
Enfin, si l’épilation du maillot n’est plus taboue depuis plusieurs décennies, n’en abusez pas ! Des épilations rapprochées ne feront qu’accélérer la repousse et fragiliser votre peau. Sur le pubis comme sur l’ensemble du corps, les poils jouent en effet un rôle protecteur. Barrière de défense naturelle, ils protègent les muqueuses vaginales des micro-organismes et agents pathogènes. « Une épilation fréquente entraîne une irritation régulière de la zone rasée ou épilée. (…) Cela devient un milieu propice à la multiplication des mauvaises bactéries », expliquait le Dr Emily Gibson (Université de Washington) dans une étude publiée en avril 2011.
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Source : « The war on pubic hair must end », KevinMD, avril 2011
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Ecrit par : Laura Bourgault - Edité par : Emmanuel Ducreuzet