Epilepsie : casser enfin les idées reçues
09 février 2018
epilepsie elenaburn/shutterstock.com
Peu connue du grand public, l’épilepsie touche 750 000 patients en France. A l’occasion de la Journée internationale du 12 février, le CHU d’Angers souhaite mieux faire connaître cette maladie. Objectif, contrecarrer les idées fausses.
Ce lundi 12 février de 8h30 à 17h, l’association Ariane épilepsie et les équipes de neurologie se rassembleront au CHU d’Angers. Elles iront au-devant du public pour leur proposer des quiz et répondre à leurs questions sur l’épilepsie. Une maladie qui souffre encore d’une large méconnaissance.
Le quiz aborde plusieurs points. En voici quelques exemples :
On ne guérit pas de l’épilepsie. FAUX. Il existe plusieurs moyens de traitement allant de différents médicaments à la chirurgie. Certains malades peuvent aussi guérir après quelques crises durant leur vie ;
Les écrans sont des facteurs de risque. VRAI. Dans le cas d’une épilepsie photosensible où le patient est exposé à des lumières intermittentes, l’accès aux écrans doit être limité ;
Les épileptiques font forcément d’impressionnantes crises. FAUX. La vision qu’on a de l’épilepsie est souvent limitée aux crises convulsives mais les épisodes peuvent aussi se traduire par des sensations de chaleur ou d’autres symptômes.
Il existe une quarantaines de formes de cette maladie et certaines nécessitent un passage dans une salle d’enregistrement EEG (électroencéphalographie) vidéo prolongé pour les diagnostiquer. Rappelons que l’épilepsie se traduit par un dysfonctionnement des neurones qui entraîne un dérèglement de l’activité électrique du cerveau. En France, c’est la deuxième maladie neurologique après la migraine et 750 000 personnes en souffrent.
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Source : CHU d’Angers, 7 février 2018
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Ecrit par : Jules Richard – Edité par : Laura Bourgault et Dominique Salomon