et des services de prévention encore trop rares

25 septembre 2003

Si la plupart des pays ont élaboré des stratégies nationales de prévention du VIH, une fraction seulement de la population exposée a réellement accès à des services de prévention. Notamment pour ce qui concerne la transmission du virus de la mère à l’enfant.

D’après les derniers éléments rendus publics à New York, sur les 17 pays d’Afrique qui ont fourni des données sur ce sujet 12, dont les taux de prévalence atteignent 25%, ne disposent d’aucun moyen de prophylaxie par antirétroviraux.

L’objectif fixé en 2001, lors de la session de l’ONU sur le VIH-SIDA est donc encore loin d’être atteint ! Il prévoyait que d’ici à 2005 huit femmes enceintes sur dix auraient accès à l’information, au conseil et à des possibilités de traitement permettant de prévenir efficacement la transmission du VIH aux enfants à naître.

Mais il y a bien d’autres chiffres très inquiétants : moins de 5% des consommateurs de drogues injectables bénéficient des services de prévention qui leur seraient nécessaires. Et dans un pays d’Afrique sub-saharienne sur quatre, la moitié seulement des patients atteints d’infections sexuellement transmissibles sont correctement diagnostiqués, conseillés et traités…

  • Source : ONUSIDA, 22 septembre 2003

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