Et non, le bonheur n’est pas toujours dans le pré…

11 juillet 2001

Le charme des vacances à la campagne est de mieux en mieux reconnu et c’est tant mieux. Pourtant, ce n’est pas une raison pour oublier que nos champs et nos forêts abritent des hôtes naturels qui ne sont pas toujours d’accord pour nous laisser occuper leur petit paradis… Méfiez-vous ainsi des tiques. Elles n’aiment pas que les animaux ! Elles mordent fréquemment les enfants qui jouent dans les herbes hautes, et il ne faut pas tenter de les arracher. Car alors les mandibules, la tête et tous les germes portés par l’animal restent en place. Allez voir le pharmacien, il pourra enlever l’animal sans problème après l’avoir “anesthésié”…

Les aoûtats et les araignées sont aussi des insectes piqueurs dont on identifie le passage “après-coup”. L’aoûtat parce que, s’il ne laisse pas de traces, il provoque d’intenses démangeaisons. Surtout dans les plis de la peau, à l’arrière des genoux, à la ceinture… Quant à l’araignée, le siège de sa morsure est, le lendemain, rouge et gonflé. Dans les deux cas, l’application d’une pommade anti-démangeaison suffit en général pour faire rentrer les choses dans l’ordre.

Certaines chenilles dont les poils sont très irritants, quelques plantes dont le Panais sauvage dont la fleur ressemble à celle de la carotte, peuvent aussi provoquer des irritations. Elles sont parfois si intenses qu’elles nécessitent le recours au médecin. Enfin, n’oubliez pas de vous coucher sur votre serviette plutôt que sur l’herbe au sortir du bain : sous l’action conjuguée de l’eau et du soleil, les psoralènes contenus dans certaines herbes pourraient sinon vous occasionner de disgracieuses – et parfois douloureuses – plaques rouges sur la peau…

  • Source : Panorama du Médecin, 28 juin 2001

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