Et si nous mangions davantage d’amandes ?

05 juillet 2005

Peut-être une bonne idée, qui combinerait plaisir et diététique. Ces délicieux oléagineux feraient en effet baisser le taux de mauvais cholestérol, et lui seul. Ainsi pourraient-ils constituer un bon appoint dans la prévention des maladies cardio-vasculaires.

En consommant quotidiennement une poignée d’amandes, il serait ainsi possible de diminuer de 3% le taux sanguin de LDL-cholestérol, plus communément connu sous le nom de mauvais cholestérol.

D’après l’équipe de Toronto qui a publié cette information dans le cadre de la Conférence de Biologie expérimentale de la Nouvelle-Orléans, il semblerait même que les consommateurs réguliers d’amandes ne prennent pas de poids. Miraculeux, non ? Même si ce travail a été financé par… le Collectif des producteurs d’amandes de Californie, il est loin d’être dénué d’intérêt.

Ce qui est certain en effet, c’est que l’amande est une source exceptionnelle de vitamine E. Près de 240 mg pour 100g. Une portion de 30 grammes couvre ainsi à elle seule 60% de l’Apport nutritionnel conseillé (ANC). Grâce à ses priorités antioxydantes, la vitamine E s’oppose aux effets des radicaux libres, à l’origine du vieillissement cellulaire.

Par ailleurs, l’amande est particulièrement riche en fibres dont elle renferme 15g pour 100g. Celles-ci ont un effet bénéfique sur le cholestérol sanguin, mais également sur le métabolisme des glucides chez les diabétiques. Cela étant, il est sans doute utile de rappeler que dans ce domaine aussi, la modération doit rester de rigueur. Et que si vous mangez des amandes, il vaut mieux les préférer non salées…

  • Source : The New England Journal of Medicine

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