
D’abord, tout cela n’est pas neuf. Car le bruxisme était déjà décrit… dans la Bible ! Précisément dans l’Evangile selon Mathieu : « à la fin du monde (…) les anges viendront séparer les méchants d’avec les justes, et ils les jetteront dans la fournaise ardente, où il y aura des pleurs et des grincements de dents »…
De nos jours, ces bruits de dents qui grincent et claquent ont toujours un aspect inquiétant. D’après l’Association dentaire française (ADF), « en une nuit, un « bruxomane » peut frotter ses dents pendant 6 à 8 minutes, ce qui à la longue, provoque des conséquences plus ou moins graves ». L’usure de l’émail bien sûr, mais aussi une plus grande sensibilité dentaire aux changements de température et aux acides, une atteinte des nerfs situés dans les dents, des maux de tête voire… des fractures des certaines dents.
Ce bruxisme nocturne est bien souvent « le résultat d’une manifestation psychosomatique liée au stress. Elle échappe donc à la volonté du patient », poursuit l’ADF. Dans ces conditions le traitement n’est pas aisé. Il peut passer par le port de gouttières en résine pour supprimer les contacts occlusaux. L’ADF cite encore la technique dite du Biofeedback qui repose sur l’utilisation de capteurs posés sur le visage du patient et reliés à un réveil, ou la relaxation. Et puis bien sûr, une prise en charge psychologique est également possible. Si vous êtes concerné, surtout parlez-en à votre médecin ou à votre dentiste.

Source : Association dentaire française, site consulté le 15 novembre 2012 – Merck Manuel, quatrième édition
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