











Le « chocolatomane » se déclinerait en fait… au féminin ! Les différentes études qui se sont penchées sur ce sujet passionnant montrent en effet que les femmes représentent en général, les trois-quarts de l’effectif. Et à en croire plusieurs auteurs, elles ne seraient pas « droguées » pour autant…
La chocolatomanie se définit en quelque sorte, comme le besoin irrépressible de consommer une quantité importante de chocolat (50 grammes par jour ou plus). « En clinique » précise Bernard Waysfeld, psychiatre et nutritionniste à Paris, « la majorité (des accros) présentent des antécédents dépressifs et déclarent que le chocolat augmente leur énergie, leur procure du plaisir et un sentiment de détente. »
Rien de bien grave, on en conviendra. Certes le chocolat contient des substances connues pour jouer un rôle dans certains processus d’addiction : la sérotonine, le tryptophane, la phényléthylamine, la tyramine ou encore les cannabinoïdes. Autant de substances présentes dans de nombreux aliments qui ne provoquent pas le même engouement que le chocolat. Ce dernier ne serait donc pas a priori addictogène. Il s’agit seulement d’un aliment plaisir qui nous fait du bien. Et certains – ou certaines – en ont davantage besoin que d’autres !
Source : GROS, octobre 2007
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