Etes-vous “visionaute” ou “céphalonaute” ?
23 décembre 2004
Si pour observer un objet vous bougez la tête mais pas vos yeux, alors vous appartenez à la catégorie des “céphalonautes”. A l’inverse, quand vos yeux travaillent et que votre tête reste quasi immobile, vous entrez dans le clan des “visionautes”.
Chaque individu possède sa propre empreinte visuelle. Elle correspond à la manière que nous avons d’identifier un objet. Ce comportement visuel est sans conséquence particulière dans la vie quotidienne… sauf pour les porteurs de lunettes. Particulièrement les presbytes.
Ces derniers portent en effet de plus en plus ce que l’on appelle des verres à focale variable. Ils leur permettent d’adapter la correction à la distance à laquelle se trouve l’objet qu’ils observent. Et c’est là que se pose parfois un problème. Car pour assurer un confort de correction optimal, la configuration du verre devrait être différente selon qu’il est destiné à un visionaute ou un céphalonaute… Un rêve ? Plus maintenant.
Car de nouveaux appareils permettent désormais de traduire exactement la part qui revient aux mouvements de la tête et à ceux des yeux dans l’accommodation. Ce que les spécialistes appellent une empreinte visuelle. Chez les “visionautes” l’oeil fait l’essentiel du mouvement, le regard balayant toute la largeur du champ pour explorer l’espace. Leurs verres bénéficieront donc d’un champ très large assurant une vision nette.
Chez les “céphalonautes” en revanche, la vision est plutôt dynamique. Ce qui rend le sujet sensible aux effets de tangage. Dans ce cas, le diagnostic individuel permet de concevoir un verre dont le design minimise cette sensation, précisément générée par les mouvements de la tête. Le résultat, davantage de confort en toutes circonstances.