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La forme cardiorespiratoire, c’est la capacité d’une personne à faire de l’exercice aérobique, comme courir, faire du vélo et nager pendant des périodes prolongées, ou même à monter des escaliers sans trop s’essouffler. Si l’on sait déjà que cette « forme cardiorespiratoire » est associée à des risques plus faibles de développer certains cancers, peu d’études se sont penchées sur cette association à longs termes.
C’est donc pour palier ce manque qu’une équipe suédoise a étudié les données de registres couvrant les informations générales, les diagnostics médicaux et les décès de conscrits ayant fait leur service militaire entre 1968 et 2005.
Au début de leur service, alors qu’ils étaient âgés de 16 à 25 ans, les participants ont subi une batterie de test allant de la mesure de leur taille, de leur indice de masse corporelle, de leur tension artérielle, leur force musculaire et leur forme cardiorespiratoire.
Ainsi, pour plus de 340 000 conscrits, le niveau d’aptitude cardiorespiratoire était considéré comme élevé, pour 519 000, il était modéré et pour 365 800, il était faible. Il est intéressant de noter que les moins en forme présentaient une plus forte propension à l’obésité ou aux abus d’alcool.
Sur la trentaine d’années qu’a duré ce travail, 7 % des participants ont développé un cancer. Et, comparativement aux hommes ayant un faible niveau de forme physique, ceux présentant de bonnes capacités cardiorespiratoires avaient un risque plus faible de développer un cancer colorectal (-5 %), un cancer du pancréas (-12 %), un cancer de l’intestin (-18 %), de la tête et du cou (-19 %), du rein (-20 %), de l’estomac (-21 %), de l’œsophage (-39 %), du foie (-40 %) et du poumon (-42 %).
En revanche, chose surprenante, une meilleure condition physique allait de pair avec une augmentation du risque de cancer de la peau. L’exposition au soleil lors de la pratique sportive pourraient expliquer ces résultats, suggèrent les chercheurs. Avant de conclure : « Cette étude montre qu’une forme physique plus élevée chez les jeunes hommes est associée à un risque plus faible de développer 9 types de cancer. Ces résultats pourraient être utilisés dans l’élaboration des politiques de santé publique visant à augmenter la forme cardiorespiratoire chez les jeunes. »
Source : British Journal of Sports Medicine
Ecrit par : Vincent Roche – Edité par : Dorothée Duchemin
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