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L’immunodépression correspond à « la réduction plus ou moins importante des réactions immunitaires d’un organisme contre un antigène », définit le Ministère de la santé et des services sociaux du Québec. En clair, le système immunitaire, prévu pour défendre le corps contre les attaques extérieures, comme les virus, les bactéries, les parasites ou les champignons, ne fonctionne pas comme il devrait. Résultat, « les personnes immunodéprimées ont un risque accru d’infections graves avec une morbidité et une mortalité plus importantes ».
Le fait que le système de défense de l’organisme soit déficient peut être génétique ou acquis. Dans le premier cas, l’immunidéficience est souvent associée à une maladie rare comme le syndrome de DiGeorge ou une hypogammaglobulinémie. Mais la plupart du temps, elle est acquise, c’est-à-dire qu’elle survient en raison d’une pathologie ou d’un traitement. Ainsi, certains cancers comme la leucémie, ou le lymphome ou encore l’infection par le VIH entraînent une baisse de l’immunité.
Quant aux traitements induisant une immunodépression, il s’agit notamment des radiothérapies et chimiothérapies contre les cancers, de certains traitements de maladies chroniques inflammatoires ou auto‑immunes ou encore de corticostéroïdes fortement dosés. Enfin, des thérapies immunodépressives sont nécessaires pour permettre les greffes d’organes ou de cellules souches hématopoïétiques.
« De façon générale, les immunodéprimés ne doivent pas recevoir de vaccins vivants (viraux ou bactériens) en raison du risque de survenue de maladie infectieuse », rappelle le Ministère de la santé en France. « Les vaccins inactivés ou sous-unitaires peuvent être administrés sans risque. » Toutefois, comme leur efficacité est souvent diminuée, des schémas de vaccination renforcés sont souvent requis. C’est le cas notamment pour la vaccination contre la Covid-19 pour laquelle ces patients ont été rapidement identifiés comme prioritaires. Néanmoins, comme « leur réponse immunitaire à la vaccination étant souvent diminuée rendant cette vaccination moins efficace, la HAS recommande qu’une stratégie de « cocooning » (vaccination de l’entourage) soit mise en place autour des personnes immunodéprimées adultes et enfants », conclut la Haute autorité de Santé.
Source : ministère de la santé du Québec – Société de pneumologie de langue française – ministère en charge de la Santé, France - HAS
Ecrit par : Dominique Salomon - Edité par : Emmanuel Ducreuzet
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