Examen bucco-dentaire : pour quoi faire ?
05 mai 2011
L’examen de prévention bucco-dentaire – ou plutôt devrait-on dire, les examens… – vise(nt) à favoriser le suivi régulier des enfants et des adolescents. Objectif : renforcer leur hygiène bucco-dentaire et améliorer leurs habitudes alimentaires. Coup de projecteur sur ces « rendez-vous santé » préventifs, intégralement pris en charge par l’Assurance-maladie.
Sont concernés les enfants et les adolescents, auxquels sont fixés des rendez-vous correspondant aux étapes-clés de leur croissance : à 6 ans, 9 ans, 12 ans, 15 ans et enfin 18 ans. L’examen toutefois, n’est obligatoire qu’aux âges de 6 et de 12 ans. Rebaptisé M’T dents en 2007, ce dispositif répond à 2 objectifs majeurs:
– favoriser un contact précoce avec le dentiste ;
– instaurer des rendez-vous réguliers aux âges les plus exposés au risque de caries.
L’âge du premier rendez-vous n’a pas été déterminé au hasard. En effet, le tiers des enfants de 6 ans présentent au moins une dent cariée. Et plus de 8 sur 10 n’ont jamais consulté de dentiste.
Comment ça marche ? Un mois avant la date anniversaire de l’enfant, les parents reçoivent un courrier de l’Assurance-maladie accompagné d’une feuille de soins. Pour bénéficier de la prise en charge de cet examen, l’enfant ou l’adolescent doit impérativement consulter un dentiste ou un médecin qualifié en stomatologie, dans les 6 mois suivant le jour de son anniversaire.
Le déroulement de l’examen.
– Le dentiste interroge les parents et l’enfant sur les éventuels antécédents bucco-dentaires du petit ;
– Puis il procède à un examen bucco-dentaire ;
– Et il sensibilise enfin l’enfant et ses parents à la santé bucco-dentaire, en leur prodiguant des conseils personnalisés. Ces derniers concernent notamment le brossage, l’hygiène alimentaire et le rôle du fluor.
Si nécessaire, l’examen bucco-dentaire peut être complété par des radiographies. En cas de besoin, le dentiste peut également établir un programme de soins.
Les conditions de prise en charge. L’examen bucco-dentaire de prévention et les soins qui peuvent y être associés, sont pris en charge à 100 % par l’Assurance-maladie. Le patient n’avance pas les frais des actes correspondant à des soins conservateurs comme le détartrage, à des soins chirurgicaux et des actes radiographiques. En outre, les soins prodigués ne peuvent pas donner lieu à dépassements d’honoraires.
Le programme de soins établi lors de l’examen doit impérativement débuter dans les 3 mois suivant ce dernier. Et il doit s’achever dans les 6 mois suivant la date de début des soins. Passé ce délai, ils sont remboursés au tarif habituel selon le soin.
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Source : Service public, le site officiel de l’administration française, consulté le 4 mai 2011 ; Ameli, consulté le 4 mai 2011