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« Plus l’enfant est jeune, plus sa notion du temps et de l’espace est éloignée de la nôtre », explique Catherine Héry, psychologue clinicienne au CHU de Nantes qui intervient auprès d’enfants malades et de familles endeuillées. Jusqu’à l’âge de 3 ans environ, il ne parvient pas à se représenter la mort de l’autre « comme une absence définitive ». En effet, à cet âge, seul est vécu l’instant présent, sans projection dans le passé ni dans l’avenir. « Le simple fait que sa mère sorte de la pièce où il se trouve suscite une détresse immédiate », précise la psychologue. Et seul son retour calmera ses angoisses.
En cas de décès de l’un des deux parents, comment réagir ? « La peine sera forcément présente. Pourtant, elle sera encore bien pire si l’enfant est tenu à l’écart », insiste Catherine Héry. Par la parole et la présence, il est essentiel de l’intégrer à l’événement. Dans le cas contraire, « il ressentira ce qui se passe et en souffrira. Plus l’enfant est jeune, plus il réagit comme une éponge absorbant les émotions des adultes sans les comprendre ».
Ne pas mentir
« Vers 3 ou 4 ans, l’enfant a toujours du mal à comprendre le concept de mort. Au contraire des plus jeunes cependant, il cherchera le défunt ». Et il posera beaucoup de questions. Il n’existe pas de mauvaises réponses, sauf une : le mensonge. Il doit être évité à tout prix. « Certains parents racontent par exemple que le disparu est parti en voyage. Ce fut le cas d’un père dont la petite-fille demandait où était sa maman – décédée d’un cancer. Le problème, c’est que normalement on finit toujours par revenir d’un ‘voyage’. Et comme le père, commercial, partait souvent en voyage – mais pour de vrai – sa fille a développé des peurs et des angoisses vis-à-vis de ces déplacements », ajoute la psychologue.
Même si c’est très éprouvant, répondez aux questions de l’enfant. « Il posera sans doute les mêmes, plusieurs fois. Il vaut mieux répondre à chaque fois, uniquement à la question posée ». Par exemple, même si l’enfant a été mis au courant du décès, cela ne l’empêchera pas de demander « est-ce qu’il viendra me chercher à l’école ? ». A cet âge, il a « une pensée magique » et élabore des théories sur la mort. « Il imagine également, que ses pensées ont un pouvoir sur les événements », ajoute la psychologue. Gardez à l’esprit qu’il a surtout besoin de réconfort et d’attention. Et assurez-lui qu’il n’est en rien responsable.
Et quand il s’agit d’un animal de compagnie ?
Le décès peut également concerner un animal de compagnie. S’il le connait depuis qu’il est né, l’enfant y sera forcément très attaché. Même s’il est encore très jeune, il saura reconnaître son chien ou son chat. « Acheter le même chien ou chat sans dire à l’enfant que son animal est mort, serait une erreur. Vous risquez de perdre sa confiance et il ne comprendra pas votre comportement », précise Catherine Héry. Au risque de lui faire de la peine – il en aura de toute façon – faites-le participer à un rituel de séparation.
Source : Interview de Catherine Héry, psychologue clinicienne, auteur avec Gwenaëlle Thoumine du Cahier de Vie, Editions Siloë, 35 pages, 20 euros, 28 janvier 2011
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