Famille, tu me fends le cœur…

Seuls 41% des Français modifieraient leurs habitudes de vie suite à l’accident cardio-vasculaire d’un proche. Or près d’un sur trois présente au moins 3 facteurs de risques dont un sur lequel il est impossible d’agir, l’âge… La prévention a décidément un bel avenir !

Selon un sondage réalisé par TNS HealthCare en collaboration avec la Société française de Cardiologie (SFC), les Français ne tiennent pas assez compte de l’impact des antécédents familiaux sur leur santé. Et pourtant, 38% des sondés seraient concernés.

Comme le ressassent les responsables de la SFC, ces derniers « semblent jouer un rôle plus important que jamais dans l’éruption d’une maladie ». Le risque de mort subite pour un individu donné, est augmenté de… 80% lorsque l’un de ses parents a eu lui-même ce type d’accident. Il en va de même pour les troubles du rythme cardiaque, dont le risque est multiplié par trois en cas d’antécédent familial.

Voilà pourquoi la SFC insiste sur l’importance de mesures simples pour diminuer les risques : cesser de fumer, contrôler son poids et bien entendu, se (re)mettre à l’exercice physique. Pas besoin de jouer les Tarzan d’ailleurs. Il suffit de 30 minutes par jour de marche à pied…

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  Source : XVIIes Journées européennes de la Société française de Cardiologie, 17 au 20 janvier 2007 – Palais des Congrès, Paris