Fausse couche et dépression

10 juin 1997

Le risque de dépression sévère est nettement augmenté dans les semaines qui suivent une fausse couche. C’est notre confrère Impact Médecin Quotidien qui rapporte cette constatation d’une équipe américaine, publiée dans une récente édition du JAMA .

Une équipe de l’institut Psychiatrique de l’Etat de New York, après avoir suivi 230 femmes qui avaient fait une fausse couche avant la fin du 6ème mois de gestation, a constaté que le risque de dépression grave était augmenté de 250% par rapport à un groupe de femmes d’âge comparable, mais dont les grossesses s’étaient déroulées sans problème. Pau ailleurs, le risque de dépression est également majoré lorsqu’existent des antécédents dépressifs, et il est multiplié par cinq chez les femmes qui sont victimes d’une fausse couche lors d’une première grossesse. Comme une grossesse sur cinq environ se termine par un avortement spontané imprévisible, les auteurs recommandent de recourir à un traitement et soutien psychologiques.

  • Source : JAMA 05.02.97

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