











Accueil » Famille » Grossesse » Fausse-couches et grossesses extra-utérines : traitement chirurgical ou médical ?
Les fausses-couches du premier trimestre sont fréquentes. Environ 15% des grossesses en France, sont concernées. Le traitement de référence est longtemps resté la chirurgie, mais il est désormais possible de recourir à des médicaments comme le misoprostol et/ ou la mifépristone.
« Les deux méthodes ont des avantages et des inconvénients » explique le Dr Joëlle Bélaïsch-Allart, chef du service de gynécologie-obstétrique à l’hôpital de Sèvres. « Avec un traitement médical, la femme évite l’anesthésie générale et ses risques. Mais elle peut continuer de saigner pendant plusieurs jours, une dizaine au maximum. » La bonne nouvelle, c’est que les deux méthodes ne semblent pas avoir d’impact sur la fertilité lorsqu’une nouvelle grossesse est désirée.
« L’intervention chirurgicale reste de rigueur en cas de douleurs pelviennes fortes ou d’hémorragies trop importantes. Dans les autres cas, il est important de laisser la patiente choisir » souligne Joëlle Bélaïsch-Allart. Si vous optez pour une approche médicamenteuse, vous devez vous assurer d’un accès facile aux urgences gynécologiques dans les jours qui suivent. Notamment en cas de saignements importants.
Après une fausse-couche, bien des femmes connaissent une phase dépressive ou anxieuse. Même si ces symptômes disparaissent avec le temps, n’hésitez pas à demander une aide psychologique.
Grossesses extra-utérines
Les GEU concernent environ 2% des grossesses en France. Et il est important de savoir qu’elles peuvent présenter un risque vital. La prise en charge a longtemps reposé sur la chirurgie, mais un traitement par méthotrexate peut aujourd’hui être proposé. « Comme pour les fausse-couches, il est important de laisser la femme choisir quand cela est possible. Les inconvénients et les avantages des deux méthodes sont assez similaires à ceux que l’on observe pour une fausse-couche » indique le Dr Bélaïsch-Allart. Il existe cependant quelques contre-indications à la chirurgie : une obésité dite morbide (IMC>40), ou un risque anesthésique élevé par exemple. En cas de GEU, vous devrez attendre 3 mois avant d’entamer une nouvelle grossesse.
Source : 34èmes journées nationales du CNGOF, 10 décembre 2010, Paris.
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