Femmes pour toujours
23 mai 2001
Deux ans déjà que cette association se bat pour faire admettre que « la ménopause nest pas une fatalité ».
Cest même le coeur dune campagne nationale pour faire accepter
le mot lui-même. Pour Françoise Nicole-Kremer, fondatrice et présidente de lassociation, « le mot « ménopause » est encore difficile à prononcer pour un grand nombre de femmes. Il dérange. Nous sommes donc à lécoute de ces femmes qui souhaitent mieux comprendre ce formidable bouleversement. Nous les informons sur ce qui peut être mis à leur disposition pour conserver qualité de vie, bien-être et joie de vivre. Et si nécessaire, nous les orientons vers un médecin ».
Parmi ses chevaux de bataille, le traitement hormonal substitutif – ou THS – auquel une femme sur trois environ a recours. Trop peu selon elle. Il est vrai que le THS permet de réduire le risque dostéoporose, voire den retarder lapparition. Bien conduit, il libère surtout les femmes des signes pénibles : bouffées de chaleur et suées nocturnes concernent trois femmes sur quatre. Or elles disparaissent grâce au traitement.
Mais surtout, comme le précise Françoise Nicole-Kremer, « un traitement sous-entend un suivi régulier. Un cancer peut ainsi être dépisté au plus tôt. » Les risques ? Ils concernent surtout le cancer du sein. Le Dr Patrice Lopes, Chef du service de Gynécologie au CHU de Nantes, indique quon en recense « environ 6 cas pour 1 000 femmes traitées pendant dix ans. Cest peu, certes. Mais le problème est réel » et nécessite un suivi attentif.
Pour plus de renseignements, nhésitez pas à contacter Femmes pour toujours, par téléphone au 08 36 68 31 95 (2,23 francs/minute) ou sur internet : www.femsante.com