Fertilité : qu’est-ce que l’hormone antimüllérienne ?

07 juillet 2021

L’hormone antimüllérienne permet d’évaluer la réserve ovarienne d’une femme souhaitant entamer une grossesse. Elle est généralement dosée dans le cadre d’un parcours de PMA.

Chez la femme, l’hormone antimüllérienne est une protéine sécrétée par les cellules de la granulosa, couche cellulaire qui entoure l’ovocyte. « Cette hormone joue un rôle central dans la fertilité de la femme, car elle est une des clés de la croissance folliculaire », indiquent les clinique IVI.

Cette hormone constitue par conséquent un marqueur biologique pour évaluer la réserve ovarienne. Grâce à elle, il est en effet possible d’évaluer la capacité d’ovulation d’une femme en fournissant des informations sur sa réserve ovocytaire et d’anticiper son épuisement, en comparant les résultats avec des valeurs de référence.

Son dosage est réalisé lors d’un bilan de fertilité dans le cadre d’un parcours de Procréation médicalement assistée (PMA). « Il permet de vérifier la réponse folliculaire à une stimulation ovarienne réalisée avant une insémination artificielle ou une fécondation in vitro (FIV) », précisent les cliniques IVI. On peut ainsi estimer les chances de réussite d’une de ces techniques d’assistance à la procréation.

Mais le dosage de l’hormone antimüllérienne sert aussi à détecter les risques de syndrome d’hyperstimulation ovarienne ainsi qu’à prédire l’âge de la ménopause ou encore à aider au diagnostic du syndrome des ovaires polykystiques.

A noter : l’hormone antimüllérienne est également sécrétée par les hommes. Chez eux, ce sont les cellules de Sertoli qui la produisent.

  • Source : Cliniques IVI, Espagne – Gynéco online

  • Ecrit par : Dominique Salomon - Edité par : Emmanuel Ducreuzet

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