











Cette année, deux maladies extrêmement dangereuses nous ont livré une partie de leurs secrets. La fièvre de la Vallée du Rift, et la peste. Les découvertes françaises représentent un pas important pour la mise au point de traitements, voire de vaccins.
Des équipes de l’Institut Pasteur et de l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) ont décrypté le mécanisme d’action du virus de la Vallée du Rift. Une première ! Ils ont identifié, précisément, sa cible dans notre organisme. Conséquence, l’ouverture d’une porte qui pourrait mener à terme, à l’élaboration d’un vaccin.
Le virus de la fièvre de la Vallée du Rift est transmis principalement par les piqûres de moustiques. En Afrique, il décime régulièrement les animaux et les hommes. Et depuis l’an 2000, la maladie s’est étendue hors de ce continent… Très virulent, ce virus fait partie des agents potentiels de bioterrorisme.
La peste, elle, est une des maladies bactériennes les plus dangereuses pour l’homme. En 2004, cette vieille dame de 20 000 ans a subi un long travail de génomique comparative. Une recherche coordonnée par des équipes de l’Institut Pasteur et du Laurence Livermore National Laboratory aux Etats-Unis. Leurs résultats ont permis d’identifier les gènes du bacille de la peste, lequel représente ” des cibles de choix pour la mise au point future de nouveaux traitements et vaccins contre ce fléau. ” Affaires à suivre…
Source : JAMA, 2004 ; 292 :2997-3005
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