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Sur le plan pharmacologique, le dopage correspond à l’administration d’un produit chimique destiné à améliorer les performances physiques et intellectuelles. Un contrôle antidopage réalisé sur un sportif, est dit « positif » en présence d’une substance détectée figurant sur une des listes des produits référencés dans le Code mondial antidopage, édicté sous l’égide de l’Agence mondiale antidopage (AMA).
La notion de dopage « involontaire » fait son chemin, après la survenue de plusieurs cas litigieux, ces dernières années. Depuis la fin 2023, il existe d’ailleurs un groupe de travail consacré à ce sujet, au sein de l’AMA. Son objectif : approfondir les connaissances et la compréhension de ce concept que cette institution qualifie elle-même de « complexe ». Et à terme, déboucher sur des mesures de prévention plus efficaces.
A ce stade, plusieurs voies par lesquelles une personne peut commettre involontairement une violation des règles antidopage (VRAD) ont été décrites. L’AMA y intègre d’ailleurs le cas du sportif qui ingère un produit – comme un médicament, prescrit ou en vente libre – qui contient une substance interdite, sans que celui-ci ne soit au courant.
Pour le reste, ce dopage involontaire peut aussi survenir à travers d’autres situations ou substances. À l’image, par exemple :
Un dernier point a été récemment soulevé avec l’affaire de l’escrimeuse française Ysaora Thibus, contrôlée positive à l’ostarine, en 2023, un modulateur sélectif du récepteur aux androgènes. Elle plaidait la transmission par « fluide corporel », après des baisers échangés avec son compagnon qui lui, avait consommé des compléments alimentaires qui contenait la fameuse substance. En juillet 2025, le Tribunal arbitral du sport (TAS) a estimé que cette situation était de nature à laisser des traces d’ostarine dans la salive. Et ainsi contaminer une personne en l’embrassant.
Source : AMA
Ecrit par : David Picot – Edité par : Emmanuel Ducreuzet