











Non, une « bonne suée » ne contribue pas à remettre d’aplomb un organisme fébrile et fragilisé par un épisode infectieux. Bien au contraire. « Transpirer fait simplement perdre de l’eau. Cela ne soigne pas » insiste-t-il. « La pratique d’un sport est donc totalement contre-indiquée en présence d’une fièvre, même modérée ».
La poursuite de l’activité est en effet susceptible d’affaiblir davantage l’organisme et d’altérer ses facultés de récupération. Mais surtout – et c’est bien moins connu – elle peut sévèrement fragiliser le cœur.
« Le fait de continuer malgré la fièvre peut entraîner une myocardite, une maladie grave, potentiellement mortelle », poursuit Bruno Sesboüé. Il s’agit en effet d’une inflammation du myocarde, le muscle cardiaque.
« En cas de fièvre, il convient donc de respecter une période de repos. La reprise de l’activité physique peut intervenir lorsque l’épisode fébrile est terminé », conclut-il. Et à la moindre question, interrogez votre médecin.
Source : Interview du Dr Bruno Sesboüé, 14 septembre 2012
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