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Chaque jour, la digestion fait produire à l’être humain entre 0,5 litre et 1 litre de gaz, soit une moyenne d’une quinzaine de pets. En cause, deux mécanismes :
Rien de plus naturel que ce mécanisme qui permet d’éviter une pression excessive dans l’intestin.
Trivialement, il est de coutume de dire que certains aliments « font péter ». Et il est vrai que certains sont – pour certaines personnes – difficilement digérables et plus propices à la production de gaz :
La plupart du temps, ces « vents » sont donc dus à l’alimentation et ne présagent rien de mauvais. Mais il peut arriver que des conditions médicales soient à l’origine des pets :
Donc si les symptômes persistent, n’hésitez pas à évoquer le sujet avec votre médecin traitant.
Les aides à la digestion en vente libre (comme le charbon actif) et la pratique régulière d’une activité physique peuvent aider à réduire les flatulences. Identifier les aliments à l’origine des gaz et changer de régime alimentaire peut également être d’une grande aide.
Voilà une question que tout le monde s’est posé : que risque-t-on à retenir ses pets ? Rassurez-vous, même si certaines sources évoquent des risques de diverticulite (inflammation ou infection des diverticules, présents au niveau de la paroi interne du côlon), se retenir est rarement dangereux. Même si cela peut rapidement devenir inconfortable en raison de la distension intestinale. Avec à la clé, des ballonnements ou des nausées. Le gaz retenu peut aussi être réabsorbé dans le sang… et expulsé par d’autres voies comme la bouche.
Si les pets sont tabous et prêtent facilement à rire, ils intéressent aussi la communauté scientifique. Preuve en est en Australie où la Commonwealth Scientific and Industrial Research Organisation – l’organisme gouvernemental pour la recherche scientifique – fait souffler un vent nouveau sur la recherche. Le 15 novembre dernier, l’organisme a lancé une étude inédite sur les flatulences. « Avec 60 % des Australiens qui déclarent souffrir de flatulences excessives, il était temps d’aborder scientifiquement cette question qui concerne tout le monde », expliquent les chercheurs. Ils ont donc lancé une application nommée « Chart Your Fart » que l’on pourrait traduire par « Tracez votre pet ». Objectif : encourager les Australiens à télécharger l’appli et à renseigner leurs habitudes « ventilées ». Ce qui permettra à terme d’établir des données statistiques fiables, de mieux comprendre l’impact des changements alimentaires… et de dédramatiser un phénomène naturel.
Source : https://www.health.harvard.edu/staying-healthy/you-dont-say-facts-about-flatulence - CHART YOUR FART – Citizen Science in Health and Wellbeing
Ecrit par : Vincent Roche – Edité par : Emmanuel Ducreuzet