











Accueil » Santé Publique » Médicaments » Fractures de la hanche : les sédatifs « innocentés »
Non, les sédatifs naugmentent pas forcément le risque de fractures de la hanche chez les personnes âgées Le professeur Nicholas Moore, de luniversité Victor Segalen à Bordeaux, en est bien certain. Dans le but de tirer au clair la part de responsabilité qui incomberait aux benzodiazépines dans ce type de fracture, il vient en effet de mener une étude systématique auprès des patients de 65 ans et plus admis en urgences hospitalières.
Entre janvier 1996 et juillet 1997, il a ainsi recensé tous les malades correspondant à ces critères, victimes dune fracture du col du fémur et admis dans deux services durgence bordelais. Tous, à lexception de ceux qui avaient été victimes dun accident de la voie publique, dune agression ou dont la chute était liée à une maladie pré-existante.
Les benzodiazépines en général nont pas été associés à un accroissement du risque de fracture, à lexception notable du Lorazepam, commercialisé notamment sous les noms dEquitam et de Temesta. Lassociation est en revanche apparue évidente chez les malades qui prenaient deux benzodiazépines différentes ou plus
Source : British Medical Journal, 23 mars 2001
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