Fractures de la hanche : les sédatifs « innocentés »

02 avril 2001

Non, les sédatifs n’augmentent pas forcément le risque de fractures de la hanche chez les personnes âgées… Le professeur Nicholas Moore, de l’université Victor Segalen à Bordeaux, en est bien certain. Dans le but de tirer au clair la part de responsabilité qui incomberait aux benzodiazépines dans ce type de fracture, il vient en effet de mener une étude systématique auprès des patients de 65 ans et plus admis en urgences hospitalières.

Entre janvier 1996 et juillet 1997, il a ainsi recensé tous les malades correspondant à ces critères, victimes d’une fracture du col du fémur et admis dans deux services d’urgence bordelais. Tous, à l’exception de ceux qui avaient été victimes d’un accident de la voie publique, d’une agression ou dont la chute était liée à une maladie pré-existante.

Les benzodiazépines en général n’ont pas été associés à un accroissement du risque de fracture, à l’exception notable du Lorazepam, commercialisé notamment sous les noms d’Equitam et de Temesta. L’association est en revanche apparue évidente chez les malades qui prenaient deux benzodiazépines différentes ou plus…

  • Source : British Medical Journal, 23 mars 2001

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