











Lorsqu’elles sont soumises à un stress sonore, les femmes auraient davantage tendance à grignoter… une fois le silence revenu ! Ce constat inattendu émane d’une étude américaine inédite. Et il ne concerne que les femmes…
Le Dr Laura Klein et son équipe, dans le New Jersey, ont soumis 29 hommes et 34 femmes de 18 à 45 ans à une expérience originale. Ils étaient en effet persuadés de participer à une étude destinée à évaluer l’influence du bruit sur… les performances intellectuelles !
Les sujets ont été répartis en trois groupes. Ceux du premier devaient résoudre des problèmes de mathématiques et de géométrie dans une ambiance de marteaux-piqueurs, diffusée par de puissants haut-parleurs. Ils avaient toutefois la possibilité de baisser le volume mais… ” personne ne le fit “, souligne l’auteur.
Pour le deuxième groupe le contexte était le même, à ceci près qu’ils ne pouvaient pas agir sur le bruit. Pas de bouton de volume… Enfin, les membres du groupe contrôle ont travaillé dans le silence. A l’issue des exercices, chaque participant se retrouvait isolé dans une pièce durant 12 minutes. Avec à sa disposition un buffet garni de chips, fromage, chocolat blanc, pop-corn, bretzels et autres friandises…
L’expérience n’était pas terminée. Les participants devaient ensuite reconstituer deux puzzles dont un… irréalisable ! L’auteur a ainsi mesuré la frustration de chacun – et chacune – par rapport au comportement et au temps passé face aux puzzles. Avant de découvrir que les femmes qui avaient mangé le plus et avaient montré le plus de frustration et d’énervement face aux puzzles étaient aussi celles qui avaient été soumises au stress sonore. Un constat qu’ils n’ont pas relevé auprès de la gent masculine. Et pour l’heure, ils ne l’expliquent pas.
Source : Journal of Applied Social Psychology, mai 2004
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