Futures mamans : surveillez votre poids !

23 avril 2004

La pré-éclampsie serait d’autant plus fréquente que la future maman présente un excès pondéral. Responsable de 10% des décès maternels, elle se caractérise par une hypertension importante et la présence de protéines dans les urines de la femme enceinte.

Lisa Bodnar et son équipe, de l’université de Pittsburgh aux Etats-unis, ont voulu savoir si l’excès pondéral avant la grossesse influait sur le risque de pré-éclampsie. Pour ce faire, ils ont suivi 1 179 femmes enceintes avant et pendant leurs grossesses.

Ils ont ainsi procédé à la mesure de l’indice de masse corporelle (IMC) de chaque participante. Cet indice, rappelons-le, se calcule en divisant le poids exprimé en kilos par le carré de la taille en mètres. On considère qu’un IMC compris entre 20 et 25 est normal. Au-dessus de 25 on parle de surpoids et au-delà de 30, l’obésité est avérée. Ainsi les femmes qui présentaient un IMC de 26 avaient-elle deux fois plus de risque de développer une pré-éclampsie en comparaison de celles dont l’IMC était normal. Et avec un IMC de 30, le risque s’est avéré trois fois supérieur…

Si l’obésité ou le surpoids en cours de grossesse peuvent entraîner l’apparition d’un diabète ou d’une hypertension artérielle chez la future maman, ils sont susceptibles d’entraîner aussi des malformations congénitales, ou favoriser la prématurité. Voilà pourquoi Lisa Bodnar recommande d’avoir, durant la grossesse, une alimentation équilibrée avec un niveau raisonnable d’exercice physique. Un conseil qui reste évidemment valable… même hors grossesse !

  • Source : University of Pittsburgh Medical Center, 20 avril 2004

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