Gelée royale, propolis… risque d’allergie sévère

25 juillet 2018

La consommation de compléments alimentaires n’est pas sans risque. Même lorsqu’il s’agit de produits a priori naturels comme ceux de la ruche. Malgré leur bonne réputation, propolis et gelée royale exposent à des réactions allergiques parfois violentes. L’Anses met en garde les consommateurs, spécifiquement ceux présentant une allergie aux pollens.

Dans le cadre de son dispositif de nutrivigilance, l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation (Anses) reçoit des signalements de réactions allergiques. « Récemment, des allergies sévères suite à la consommation de compléments alimentaires contenant des produits de la ruche (gelée royale, propolis) et des pollens ont été déclarées », indique l’Agence. Dans le détail, trois signalements étaient en lien avec la consommation des produits suivants :

  • Gelée royale 1000mg® à croquer associé à Vitalité 4G dynamisant® ;
  • Propolia® gommes de propolis ;
  • et Sérélys®.

Les pollens en cause

Les victimes de ces réactions présentaient pour la plupart déjà une allergie aux pollens. « En effet, des pollens peuvent se retrouver dans des produits de la ruche tels que la gelée royale, la propolis ou encore le miel, sans être explicitement signalés », rappelle l’Anses. Ainsi, « il est conseillé aux personnes allergiques aux pollens mais également aux personnes prédisposées aux allergies ou à l’asthme d’éviter de consommer ces produits ».

Plus largement, « les compléments alimentaires, à l’instar des aliments courants, peuvent contenir tous types d’allergènes », souligne l’Anses. « Les personnes présentant une allergie à un ingrédient doivent être vigilantes à la composition des compléments alimentaires susceptibles de le contenir. »

Si vous présentez un effet indésirable suite à la consommation d’un complément alimentaire, faites-en part à un professionnel de santé. Par ailleurs, respectez bien les conditions d’emploi fixées par le fabricant. « Evitez des prises multiples, prolongées ou répétées au cours de l’année de compléments alimentaires sans avoir pris conseil auprès d’un professionnel de santé », ajoute l’Anses. Enfin, « soyez vigilants vis-à-vis de produits présentant des allégations abusives ou de produits commercialisés en-dehors des circuits contrôlés, notamment par internet ».

  • Source : Anses, 25 juillet 2018

  • Ecrit par : Dominique Salomon - Edité par : Vincent Roche

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