











Qui demain, prendra soin des plus âgés d’entre nous ? Dans 40 ans ils seront trois fois plus nombreux qu’ajourd’hui, alors que la génération de leurs enfants n’aura crû que de… 10% !
Les pouvoirs publics ont mis en place un outil statistique qui est censé, au moins, donner aux responsables de la santé une forme de visibilité dans une situation où le pilotage est pour le moins délicat. Opportunément baptisé AGGIR – pour Autonomie Gérontologie Groupe Iso-Ressources – il est retenu depuis la loi du 24 janvier 1997 comme grille nationale d’évaluation de la perte d’autonomie.
A ce titre, AGGIR a été utilisé, notamment, pour l’attribution de la Prestation spécifique Dépendance (PSD). Il sert également à celle de l’Allocation personnalisée d’Autonomie (APA) qui lui a succédé depuis janvier 2002. Près de 7% des plus de 60 ans, qui présentent une autonomie très restreinte, perçoivent ces allocations. Sans oublier que 850 000 personnes dans cette tranche d’âge – soit environ 3% – souffrent également de dépendance psychique…
Source : DREES, février 2002
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