











Le culte de la minceur et les problèmes d’obésité font les beaux jours des aliments allégés. Les promoteurs de régimes bien connus n’hésitent pas à apposer leur nom sur certains de ces produits. Le marketing en la matière, n’est pas vraiment à la diète. Ne tombez pas dans le panneau ! « Ces produits sont insidieux », explique Florence Rossi. « On peut finalement induire des comportements alimentaires déraisonnés, les gens se disent puisqu’il n’y a pas de sucre – ce qui est souvent faux – on peut en manger à volonté. Et le risque c’est d’être victime des troubles du comportement alimentaire. » Sans oublier la prise de poids, même avec des biscuits peu caloriques.
Autre problème, nombreux sont les adeptes du grignotage qui ne le perçoivent pas comme une prise alimentaire à part entière. D’où une mauvaise évaluation des apports énergétiques globaux. « Sur l’exemple des biscuits allégés, il est important que les consommateurs les introduisent au cours d’un repas, comme le petit-déjeuner par exemple. »
Pour Florence Rossi, il est essentiel de revenir aux principes de base. « Premièrement, on doit manger pour vivre et deuxièmement, on doit manger équilibré et varié pour apporter les principaux nutriments dont l’organisme a besoin ». Et cela passe par les trois repas de la journée. Avec un petit-déjeuner solide. Ce dernier doit comporter un laitage, des sucres complexes, un fruit et un liquide. « C’est un repas à part entière qui permet justement d’éviter le grignotage au cours de la matinée ». Quant au déjeuner et au dîner, ils doivent être composés de protéines, de légumes, de féculents, de laitages et d’un fruit », insiste Florence Rossi. « Si vous grignotez, c’est peut-être parce que vous n’avez pas assez mangé à l’un de ces trois repas ». Un message simple… mais qui peine à entrer dans les esprits. Tout l’inverse du marketing…
Source : Interview Florence Rossi, 26 juillet 2011
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