











Accueil » Santé Publique » Médicaments » Gras, salé, sucré… les industriels ne jouent pas franc-jeu !
Les chartes signées par les industriels de l’agroalimentaire ne contribuent qu’à 2% de l’objectif du PNNS relatif aux apports en matières grasses saturées. Concernant les apports en sel, l’objectif n’est atteint qu’entre 3% et 5% pour les hommes, et 14% pour les femmes. Quant au sucre… les chartes en question n’ont pas permis de réduire la consommation de plus de… 0,4%. C’est très, très loin de l’objectif de baisse affiché par le PNNS, qui est de 25%! En fait, le résultat le plus probant est celui qui a été obtenu pour réduire les matières grasses totales. Les chiffres montrent que l’objectif est atteint à 28% pour les hommes, mais à seulement 5% pour les femmes.
En réalité, les 30 chartes signées à ce jour ne concernent qu’une faible part des aliments consommés par les Français : entre 1% et 16% selon les nutriments concernés. Pour la CLCV, « il faut tirer la conclusion de ce bilan négatif et passer désormais à la vitesse supérieure car la qualité nutritionnelle de notre alimentation est un enjeu de santé publique majeur ». Il est vrai que l’incidence du diabète a pratiquement doublé en France en 10 ans. Dans notre pays, 12% des moins de 5 ans sont en surpoids, et plus de 3% sont obèses.
Les responsables de l’association de défense des consommateurs demandent donc « l’adoption d’un cadre réglementaire imposant à l’ensemble des acteurs de l’industrie et de la grande distribution une amélioration de la qualité nutritionnelle de leur offre ».
Source : CLCV, 4 décembre 2012
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