











Accueil » Médecine » Maladies infectieuses » Grippe A (H1N1) : pour une gestion optimale des vaccinations
Le Dr Yang Yang et son équipe du Vaccine and Infectious Disease Institute (relevant du Fred Hutchinson Cancer Research Center à Seattle) ont établi un modèle mathématique de la pandémie grippale, d’où il ressort que « l’administration ciblée d’antiviraux et les mises en quarantaine n’auraient qu’un impact limité » sur la progression de la maladie ».
En revanche soulignent-ils dans Science Express, « la vaccination à grande échelle (de la population) représenterait la stratégie la plus efficace ». A condition bien sûr, d’agir très rapidement. Ce qui paraît difficile compte-tenu des délais de production des vaccins.
Sans surprise, les chercheurs établissent donc des groupes prioritaires, à l’instar du Haut Conseil de Santé publique en France. « Nous recommandons de concentrer les efforts sur nos jeunes, avec pour objectif l’immunisation de 70% des enfants et adolescents âgés entre 6 mois et 18 ans. Les professionnels de santé, les personnes à risque comme les femmes enceintes et les patients immunodéprimés devront également être vaccinés » concluent les auteurs.
Il faut dire que le virus grippal A (H1N1) inquiète. Selon une équipe de l’Imperial College à Londres, le nouveau virus « infecte les cellules pulmonaires en profondeur ». Ce qui n’est pas le cas du virus grippal saisonnier, dont le potentiel infectieux est limité aux voies respiratoires supérieures. « Voilà pourquoi certains malades touchés par le nouveau virus, souffriraient de graves infections pulmonaires » expliquent-ils.
Source : Nature Biotechnoly, 10 septembre 2009 ; Science Express, 11 septembre 2009
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