Grippe aviaire : une nouvelle souche sous surveillance
26 novembre 2014
La grippe aviaire touche les oiseaux sauvages ainsi que les volailles d’élevage. ©Phovoir
La souche la plus récente du virus de la grippe aviaire a été baptisée A(H5N8). Découverte pour la première fois au début de l’année 2014 en Corée du Sud, elle est sous l’étroite surveillance de l’Organisation mondiale de la Santé animale (OIE).
Découverte pour la première fois en Corée du Sud, la souche H5N8 a causé plusieurs flambées en Asie, au Japon et en Chine, depuis janvier dernier. Au total, 29 d’entre elles concernant des oies, des canards et des poulets ont été rapportées à l’OIE. Plus de 730 000 oiseaux ont ainsi dû être abattus.
Depuis novembre, des flambées ont été observées en Europe. L’une d’entre elles, en Allemagne, dans un élevage de dindes, dans lequel 1 731 oiseaux ont été sacrifiés. A peine neuf jours plus tard, les services vétérinaires des Pays-Bas identifiaient le virus dans une ferme à Utrecht. Enfin, le Royaume-Uni a lui aussi rapporté des cas.
Aucune transmission à l’homme
Si la plupart des oiseaux malades étaient des animaux d’élevages, plusieurs cas de spécimens sauvages ont également été observés. Ce sont d’ailleurs ces derniers qui participent à la propagation du virus. En ce qui concerne la santé humaine, « aucune preuve n’existe à ce jour concernant une infection par la souche H5N8 d’un être humain », précise l’OIE.
Pour autant, d’autres virus de la grippe aviaire ont pu être transmis à l’homme par « un contact rapproché avec des oiseaux infectés ou dans des environnements très fortement contaminés », poursuit l’organisation. Par conséquent, même si la transmission par la consommation d’œufs ou de viande n’est pas prouvée, aucun aliment provenant de volaille contaminée n’est mise en vente.