Grippe de Hong Kong: les oies et les canards aussi?

10 octobre 1997

Le virus grippal H5N1, qui avait provoqué à la mi-janvier 16 cas de grippe aviaire dont 5 mortels dans la région de Hong Kong, est d’abord apparu chez le poulet. L’évidence épidémiologique montrant qu’il pouvait y avoir transmission directe à l’homme, près de 1,6 million de ces volatiles a été sacrifié sur décision des autorités sanitaires de la région. Les recherches sur la transmission du virus se poursuivent en collaboration avec 2 équipes techniques de l’OMS, avec notamment le souci d’identifier d’autres chaînes animales susceptibles de favoriser la dissémination du virus.

Plus de 1.800 échantillons couvrant une grande variété d’espèces animales ont ainsi fait l’objet de prélèvements et d’analyses systématiques. Or, une dizaine de cultures se sont avérées positives concernant des espèces domestiques et sauvages de canards et une espèce d’oies sauvages, les unes et les autres recueillies sur des marchés de Hong Kong avant les récentes opérations d’abattage. Les autorités chinoises estiment que « l’abattage des canards dans les exploitations locales n’est pas nécessaire à ce stade », mais l’OMS « continue de renforcer ses activités de surveillance de la grippe chez l’homme, les oiseaux et les autres animaux à Hong Kong et d’autres pays ».

  • Source : La promotion en Suisse de la prophylaxie de la grippe chez les personnes courant un risque accru de complications en cas d’affection grippale, IMSP, CMU Case Postale, CH1211 Genève 4, 1998.

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