Grippe: l’OMS insiste sur la vaccination dans l’hémisphère Nord

08 février 2002

Alors même que la saison grippale culmine dans l’hémisphère Nord, l’Organisation mondiale de la Santé insiste sur l’importance de la vaccination. Dans un communiqué diffusé hier, elle justifie l’accroissement de ses efforts pour lutter « contre cette maladie potentiellement dévastatrice ». Si elle est souvent considérée par le grand public avec un certain détachement, c’est probablement parce qu’elle est « l’une des maladies les plus anciennes et les plus courantes que l’homme connaisse. »

Pourtant, « c’est aussi l’une des plus mortelles. La grippe espagnole de 1918-1919 (…)a fait plus de 40 millions de morts et l’on pense qu’elle a infecté près de la moitié de la population mondiale. La flambée de grippe à virus A(H5N1) à Hong Kong en 1997, pour laquelle on a enregistré une mortalité d’un tiers des cas, montre bien que cela peut se reproduire. Fort heureusement, l’épidémie n’a pas pris la dimension d’une urgence sanitaire mondiale ».

Le nombre des sujets contaminés à chaque épidémie peut atteindre 100 millions, et cela dans le seul hémisphère Nord! Compte tenu du danger vital qu’elle représente pour certaines populations, l’OMS préconise donc la vaccination précoce comme le meilleur moyen de prévention. Et le Dr David Heymann, Directeur exécutif, Maladies transmissibles, souligne que « l’innocuité des vaccins antigrippaux est excellente. Les personnes âgées et les malades chroniques en particulier devraient consulter pour se faire vacciner ». Le nombre des sujets contaminés à chaque épidémie peut atteindre 100 millions

  • Source : OMS, 6 février 2002

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