Grippe : la campagne 2002 sur les rails

27 septembre 2002

Quand la grippe manifeste ses premiers symptômes, il est trop tard pour réagir en se faisant vacciner. Car le vaccin a besoin de 15 jours après l’injection pour acquérir sa puissance immunogène.
Pas étonnant que la Caisse nationale d’Assurance maladie et ses associés du Groupe d’Etudes et d’Information sur la Grippe (GEIG) s’y prennent à l’avance pour sensibiliser les personnes à risque et les professionnels à l’importance d’une vaccination précoce.

Disponible depuis trois jours, le vaccin sera cette année encore gratuit pour les plus de 65 ans, et toutes les personnes à risque aggravé. C’est le cas des diabétiques, insuffisants rénaux ou respiratoires graves, de certains cardiaques et des malades atteints de mucoviscidose notamment. Si vous pensez faire partie d’une catégorie concernée, parlez-en à votre médecin traitant. Les malades dans ce cas sont nombreux : plus de 675 000 en France, dont moins de 300 000 se font vacciner !

Inutile de vous précipiter, la grippe n’est pas encore à nos frontières. Mais n’attendez pas trop tout de même. Aux 15 jours qui sont nécessaires à la ” prise ” du vaccin, il faut parfois ajouter les délais d’approvisionnement. Et en cas de difficulté, ce n’est pas le choix des vaccins qui manque. Dans le cadre des vaccinations gratuites, pas moins de 8 préparations sont prises en compte par l’assurance maladie : Fluarix (GSK), Fluvirine (Celltech Pharma), Immugrip (Pierre Fabre Santé), Influvac (Solvay Pharma), Mutagrip (Aventis Pasteur MSD), Previgrip (Socopharm), Tetagrip qui vaccine aussi contre le tétanos (Aventis Pasteur MSD) et enfin Vaxigrip (Aventis Pasteur MSD).

  • Source : CNAM, 23 septembre 2002

Aller à la barre d’outils